Etats-Unis : Un nouveau processus capable d’extraire le CO2 présent dans les océans

Des chercheurs de l’université d’UCLA en Californie ont mis au point un protocole capable d’extraire le CO2 de l’Océan. Leurs objectifs : trouver un moyen de lutter contre les effets du réchauffement climatique et de ralentir l’acidification des océans. 

Le blanchissement du corail est l'une des conséquence de l'acidification des océans. Ces coraux soumis à un stress thermique expulsent l'algue symbiotique qui leur donne leur énergie, nourriture et couleurs. Alors seul le squelette blanc reste apparent. Si la période de stress thermique est trop longue, le corail n'aura pas la capacité de récupérer et mourra. © Alexis Rosenfeld

Depuis l’ère industrielle, la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a cessé d’augmenter. Pour compenser cette “saturation atmosphérique”, l’océan absorbe, à son tour, des quantités de dioxyde de carbone de plus en plus importantes. 

Ce changement de la composition chimique des océans n’est pas sans conséquences. Les études menées depuis les années 90 ont permis aux scientifiques d’établir un lien de causalité entre l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère et la modification du pH des océans. Depuis le début de l’ère industrielle, ce processus a provoqué une augmentation de 30% de l’acidité océanique. Cela entraîne, entre autres, une dissolution du carbonate de calcium, pourtant indispensable à de nombreux organismes marins (plancton, mollusques, crustacés, coraux…) 

Pour répondre à cette menace environnementale, une équipe de scientifiques de l’UCLA a mis au point un processus capable – par électrolyse – de séparer l’eau et le CO2. L’eau est pompée, traitée, puis renvoyée dans l’océan. Le dioxyde de carbone reste stocké sous forme minérale au fond des mers. L’eau se trouve alors “nettoyée” et prête à capter à nouveau du CO2. Cette méthode a pour objectifs non seulement de réduire l’acidification des océans, mais aussi de permettre à l’océan d’absorber davantage de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique. 

Même si de nombreuses questions restent en suspens quant aux possibles conséquences de ce procédé sur la nature et à la possibilité de le développer à grande échelle, les travaux des scientifiques de l’UCLA constituent une réelle piste de recherche pour la préservation de l’environnement. 

1€ Pour L’Océan

Avec votre don de 1€ par mois vous pouvez aider à financer nos projets de recherche et de conservation, faites un don aujourd’hui et faites partie de la solution !

Merci de votre soutien à 1Ocean.